Christian Bruyat

Christian passed away on February 10th, 2018 and will be missed by the Foundation and all those whose lives he touched. While he lived he completed two three-year retreats at Chanteloube, France, 1980–1985 and 1990–1993. He was a founding member of the Padmakara Translation Group and was a Tsadra Foundation fellow from 2002-2018.

Last Projects as a Tsadra Foundation Fellow
  • L’Avènement de la Grande Perfection, Nyoshul Khenpo
  • Le Précieux trésor comblant les souhaits, Longchen Rabjam
Completed Projects as a Tsadra Foundation Fellow
  • Mahasiddhas, La vie de 84 sages de l’Inde, Abhayadatta (with Patrick Carré)
  • Le Précieux Ornement de la libération, Gampopa
  • Perles d’ambroisie (3 vols.), Kunzang Palden (with Patrick Carré)
  • Bodhicaryavatara, La Marche vers l’Éveil, Shantideva (with Patrick Carré)
Previously Published Translations
  • Le Chemin de la Grande Perfection, Patrul Rinpoche (and preliminary work on the draft of its English version, The Words of My Perfect Teacher, with Charles Hastings)

“Ce poème à la gloire de l’idéal du bodhisattva décrit l’aspiration à l’Éveil, sa mise en œuvre et les bienfaits qui en découlent. Avec une logique imparable, Shantideva montre qu’il n’y a rien de mieux à faire dans sa vie que de pratiquer l’esprit d’Éveil. Il expose l’inanité de nos conceptions du monde et de nous-mêmes, ainsi que l’incohérence de nos comportements fondés sur le seul intérêt personnel. Il démontre que plus nous poursuivons notre propre bonheur, moins nous le réalisons, et que le seul moyen de mettre fin à la souffance universelle, y compris la nôtre, c’est de nous consacrer au bien d’autrui.” —Christian Bruyat, Extrait de l’introduction du traducteur, Perles d’ambroisie, Kunzang Palden

“À quoi bon tenir de longs discours ? En bref, les êtres puérils, ou ordinaires, ont beau ne penser qu’à eux et ne travailler que pour eux-mêmes, sans s’accorder de répit le jour ni de sommeil la nuit, ils ne réussissent qu’à transformer leur vie et les suivantes en un douloureux désastre.

À l’inverse, en n’œuvrant qu’au bien des autres sans penser au leur, les bouddhas et les bodhisattvas, pleins de compassion, récoltent le bonheur dans cette vie et les suivantes, et connaissent la félicité parfaite d’avoir accompli leur double dessein—leur propre bien et celui des êtres. Contemplons la différence, et attachons-nous au bien d’autrui et non au nôtre !”

— p 135 Vol III, Perles d’ambroisie, Kunzang Palden